Dans la suite des escapades bretonnes, mon mari et moi avons dépassé le département des côtes d’Armor pour se retrouver dans celui du Finistère, à Brest.

Et qui dit Brest, dit la mer et…le port ! On a visité le grand aquarium de la ville qui s’appelle Océanopolis, fondé en 1990. Son installation n’est pas mise au hasard : il est situé près du port de plaisance, côtoyant la marina et la plage de Brest. 

La restauration d’abord

Une fois l’accueil et les billets pris, on entre dans un espace composé de plusieurs pavillons. Vu l’heure à laquelle nous sommes arrivés, on se dirige dans un petit pavillon en face du pavillon polaire, comportant le restaurant. 

Il n’est pas sans dire que le menu proposait différents choix tentants aux couleurs locales de la région. Je dois dire que mon choix fut rapidement fait.

Le menu 2024 du Rest’O

Dans le restaurant, la baie vitrée nous gratifie de la vue du port et également de la mer qui s’étend à vue.

Petite note : il existe un menu pour les moins de 12 ans.

Le pesk Ha Farz, une tuerie

Bilan du rest’o : Le plat principal est une belle découverte et plein de saveurs. Le poisson est ultra frais. Ca ne m’étonnerait pas s’il est directement pêché et livré depuis le port. Quant au dessert, il est très gourmand avec la touche bretonne qu’il faut, sans être trop sucré. 

Une fois la pause déjeuner terminée, on s’est dirigés vers le bassin aux phoques qui était l’attraction la plus proche où ils faisaient leur vies entre eux.

Le pavillon polaire

On va commencer par plonger dans les eaux glaciales. En premier lieu, on croise les gorfous dorés (dûs à leur crête dorée sur leur têtes), qui vivent par le triptyque : plonger, nager et ressortir pour piquer de nouveau une tête.

En passant vers les autres bassins, on nous confirme l’orque confirme son statut de super-prédateur des eaux polaires…

Quelques poissons du Nord

Il est possible de voir des poissons venus du grand froid tels que le loup de mer, le cabillaud…Ces espèces ont été victimes de surpêche, depuis 1990. 

Dans un autre bassin, on peut apercevoir des étoiles venant généralement de l’Amérique du Nord ou même des crabes dont la carapace les protège de la température hostile.

Dont un crabe royal, une espèce invasive mais appréciée pour sa chair dans des mets de luxe. 

Dehors…

Pour se diriger du pavillon polaire vers celui du pavillon tropical, nous sommes passés par la cour, nous offrant un petit spectacle non déplaisant impliquant quelques loutres d’Europe et de mer qui étaient d’humeur vive et joueuse.

Trouverez vous la créature entre les pierres et les hautes herbes ?

Pavillon tropical

Contrairement au pavillon polaire où les poissons ou les crabes aux carapaces spéciales, on s’aperçoit qu’il en existe en tailles variées  et que la couleur varie : du jaune, du rayé, du bleu électrique…

Un poisson chirurgien nommé à cause de sa queue tranchante comme un scalpel
Quelques poissons clown

Entretemps, le pavillon comporte une serre dans laquelle on rencontre une atmosphère humide et chaude. Elle abrite des piranhas ainsi que des raies colorées.

Pavillon Bretagne

Pour finir cette visite en beauté, j’appelle cela le pavillon « garde manger ». En effet, la plupart des créatures vivant dans le bassin breton constitue la plupart de ce qu’on trouve dans les étals des poissonneries locales.

On va commencer par voir des impressionnantes colonnes de bois quasi noire, constituées de moules de bouchot. 

On croise également des curieuses pierres qui ne sont autre que des huitres fines de Cancale qui est à 2h30 de Brest. Plus loin, dans un bassin, se côtoient des daurades grises, tout comme des petites sardines… 

Conclusion

Mes impressions : L’Océanopolis n’est pas simplement qu’un simple aquarium, mais également un endroit engagé pour son rôle pédagogique sur la faune et la flore mais aussi sur la protection des océans. 

Accès : RN12 

Prix : 22€/personne