A l’occasion de la Saint-Valentin, mon bel et doux m’avait promis une sortie dans un des endroits mythiques de France : le Mont Saint-Michel.

Etant donné qu’on était sortis de l’aquarium de Saint Malo, que je recommande vivement, pour sa diversité et l’expérience. Le gps nous indiquait que l’endroit était à 30km de l’aquarium. Ainsi, nous avons profité de cette aubaine pour aller le visiter.

Le chemin pour y aller est très… intéressant. En se rapprochant, on rentre dans le département de la Manche, en voyant des drapeaux normands au fur et à mesure que l’on s’approche du monument.

Pour accéder au monument, nous avions eu le choix : marcher 2.5 km pour rejoindre le mont ou y aller par une des navettes. Nous avons pris la deuxième option pour gagner du temps. 

Une fois, déposés au pied, on se rend compte de la prouesse technique, une baie ensablée avec le mont resté toujours aussi beau après 13 siècles. 

Autour du Mont

Quand on est rentrés par la porte principale, je m’attendais à entrer directement dans l’abbaye, que nenni ! C’est comme une entrée dans un parc d’attractions. A quelques mètres, on aperçoit une maison imposante soutenu par des colombages qui n’est autre que l’auberge de la mère Poularde, en travaux.

En revanche, on avait une parfaite idée de ce qui était servi, dont la mythique omelette.

L’odeur de la pâte à crêpe est omniprésente, mais pas déplaisante, au « rez de chaussée » du monument. Les échoppes se succèdent les unes à la suite des autres.

Mais qui dit Mont, dit ascension ! Et pour accéder au monument, il faut effectuer un joli dénivelé de 75m pour arriver à l’entrée du joyau historique. Petit détail, il faisait entre 12 et 16°c. Ce qui faisait que monter n’était pas désagréable du tout et qu’on avait une allure régulière et rapide.

Une fois les sésames avec les guides donnés, on arrive à la terrasse où les gens se pressent pour voir le paysage pittoresque qui s’offre à nous. On voit le fleuve du Couesnon qui divise la baie en deux duchés : normand et breton. J’ai toutefois vu un drapeau anglais sur le dos d’un visiteur… Décidément ce monument se fait réclamer de toutes les régions et nations ! Mais, de mon point de vue personnel, c’est comme si l’abbaye a été construite sur une terra nullius. 

La passerelle qui fait presque office de Moïse

Coté normand à gauche et coté breton, à droite.

L’intérieur de l’abbaye

En entrant dans la nef, où on peut voir une maquette reconstituant entièrement ce qu’est le Mont Saint Michel. Apres qu’on passe ces maquettes, on rentre dans la chapelle où on admire les différentes fresques telles que la passion du Christ.

Je me suis arrêtée pour admirer le dôme de la nef typique de l’architecture gothique et de sa luminosité entrant à travers les vitraux.

A l’entree, on voit la statue de Saint Michel avec une inscription (amis latinistes, si vous êtes dans les parages…)

Le cloître

A un moment de la visite de la Merveille, on pénètre dans le cloitre. Cet endroit rempli son devoir à perfection : un oasis de calme et de paix. Ce que je trouve de remarquable dans cet endroit, ce sont les écoinçons (pierres en coin) qui portent les rosaces sculptées, découpant le paysage comme une fine dentelle. 

La salle des hôtes

Dans la salle de réception (salle des Hôtes, me dit-on à l’oreillette) comme son nom l’indique c’est ici que l’on accueillait les visiteurs, et les personnalités. 

Les croisées d’ogives apparentes indiquent clairement l’esprit de l’art gothique du moyen âge.

Ici, on allumait la grande cheminée lors des périodes de grand froid. Je pense que son choix de placement était soit de se tenir au chaud ou d’invoquer un démon.

En conclusion

Le moment magique où l’on redescend de ce monument est d’une part le changement de couleurs sur le mont. Mais aussi de remarquer la montée de la marée progressive par rapport à notre arrivée. En effet, elle était à 3/4 kilomètres de nous. Lors des jours de marée montante, le mont devient presque un mirage au milieu de la mer, comme une île imaginaire…